La rabia del pueblo

PAROLES DANS LA DESCRIPTION
Instru: Immortal Technique – Diabolical
Vidéo: Eric Robertson

Nos dirigeants si méprisants, souvent riches à en crever
Sont prêts à cracher sur leurs valeurs pour un beau poste élevé
Mais ‘faut pas se lever, l’oppressant nous crie de rester assis
Quel mensonge au goût rassis que la démocratie

Dès que t’as du pouvoir, t’en veux plus. Y’a pas de solution
L’illusion de la profusion vient dans une infusion de corruption
Cette collusion, on s’y plie. C’est l’atrophie cérébrale !
L’intérêt du souverain saccage l’intérêt général

Le général et sa campagne coûtent des millions mais on l’autorise
Le cerveau lobotomisé : « ‘faut redresser l’économie »
Oui mais à quel prix ? Oui mais à quel prix ?
Saigner à blanc les habitants ? Dites-moi, c’est qui l’ennemi ?

Pendant que ceux dénonçant ces méfaits se font séquestrer
Celui censé nous représenter est le plus détesté
Quelques manants manipulés élisent les bouffons aux quatre ans
Je refuse de me soumettre en regardant le cadran

Refrain:
El pueblo unido jamás será vencido
El pueblo unido jamás será vencido
Las cacerolas suenan, escucha el sonido
Dénonçons les frasques qui se cachent derrière le rideau

El pueblo unido jamás será vencido
El pueblo unido jamás será vencido
La gente se revuelta, escucha el sonido
Ensemble, notre rage ne s’effacera pas de sitôt

Le contrat social dirigé-dirigeant est rompu
Quand ils montrent les dents, pensent-ils vraiment que nous n’irons plus
Inonder la rue ? Partout, c’est la répression
Immondes, on montre au monde comment dompter la pression

L’agression, même nos têtes y sont immergées
Alors qu’on se targue de vivre dans la liberté
L’opinion publique est contrôlée par des conglomérats
C’est curieux que des amis de l’État détiennent les médias

L’ignorance de la masse me lève le cœur, m’écœurent
Les médias menteurs, manipulateurs sans cœur
La rancœur me sourit, fière, prise en souricière
La gauche est aujourd’hui la cible d’une vraie chasse aux sorcières

On dénonce la violence, les méchants casseurs
Mais qu’est-ce que la vraie violence ? On défend la peur
Quand la police vient, ces ostis d’chiens
Dont la laisse se berce aux mains des politiciens

Le système capitaliste nous roule dans la farine
Le néolibéralisme pourrit le monde jusqu’à la racine
Ça m’fascine. Son labour détruit, à chaque jour, sévit
Dénoncer les entreprises, c’est risquer d’être poursuivi

Ici comme ailleurs, la crise s’est érigée
Le système craque de toutes parts, on instaure l’austérité
Conditions de vie dépitées, abîmées, c’est la cécité
Le chômage et les écarts ne font que s’étirer

Les droits ne progressent pas par la majorité superflue
Mais par de grandes minorités aux idées éperdues
Oui, ceux qui combattent peuvent perdre, même quand ils s’évertuent
Mais ceux qui ne combattent pas ont déjà perdu

La rabia del pueblo habrá indicado
Que juntos somos fuertes, estamos indignados
Sin bajos miedos, enfrentémonos al enemigo¸
El pueblo unido jamás será vencido